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Étiquette : Vedette

Pourquoi faire appel à une agence de conférenciers?

Découvrez les avantages de faire affaire avec Unisson L’élite de la conférence.

Vous envisagez d’organiser un événement marquant, mais vous vous demandez comment trouver le conférencier parfait pour transmettre des messages percutants, engager vos participants et apporter une expertise pertinente ?
Ne cherchez pas plus loin ! Faire appel à une agence de conférenciers telle qu’Unisson est la décision stratégique qui fera toute la différence.

Voici pourquoi faire appel à une agence de conférenciers :

Un large choix de conférenciers :

Avec Unisson, vous accédez à un large éventail de professionnels éminents, couvrant une variété de domaines passionnants. Qu’il s’agisse de sujets comme :
Engagement au travail
Résilience
Gestion du changement
Plaisir et rire au travail
Santé mentale
Intelligence émotionnelle
Leadership
Communication
Le travail d’équipe, la motivation et bien plus … à découvrir en cliquant ici, nous vous garantissons de trouver le conférencier parfaitement adapté à votre événement et à votre auditoire.

Expertise dans la sélection sur mesure :

Choisissez le conférencier idéal en toute confiance grâce à notre savoir-faire éprouvé. Notre équipe spécialisée chez Unisson vous guide avec professionnalisme dans la sélection de l’intervenant idéal, en fonction de vos objectifs spécifiques, de votre thématique et bien sûr, de votre budget.

Nous prenons en compte divers critères, tels que la notoriété, l’expérience, la pertinence du sujet, la durée de la prestation et la proximité géographique avec votre événement.
Une agence de conférenciers peut vous aider à trouver le conférencier parfait car elles ont déjà connaissance de tous ces critères
Satisfaction garantie et service personnalisé :

Notre engagement est de vous offrir un service sur mesure. Chez Unisson, nous prenons le temps de vous écouter attentivement pour comprendre vos besoins et vos attentes, afin de vous proposer le conférencier parfaitement en adéquation avec votre événement.

Notre disponibilité pour répondre à vos questions et notre volonté de vous satisfaire pleinement font partie de notre ADN. Si les conférenciers initialement proposés ne conviennent pas, nous nous engageons à trouver des alternatives qui correspondent à vos exigences.

Conclusion :

Lorsque vous aspirez à créer un événement mémorable nécessitant des conférenciers d’exception, Unisson L’élite de la conférence est votre allié de choix.

Grâce à notre vaste réseau de conférenciers experts, à notre expertise dans la sélection sur mesure, et à notre service personnalisé, vous avez l’assurance de captiver votre public et de faire de votre événement un succès retentissant.

Pour offrir à vos collaborateurs une expérience inoubliable avec des conférenciers professionnels de renom tels que Nathalie Simard, Jean-Marie Lapointe, Jean-François Ménard, Manu Lemire, François Lemay, Patrick Renaud, Alexandra Larouche, Sébastien Sasseville et bien d’autres, n’hésitez pas à contacter Unisson au 514 832-3322 ou en cliquant ici. Laissez-nous vous aider à créer un événement mémorable qui marquera les esprits de tous vos participants !

Récent, Vedette

LE PRISME GÉNÉRATIONNEL A SES LIMITES!

Le fait d’appartenir à une génération donnée ne détermine pas l’ensemble de nos attitudes, de nos valeurs, de nos comportements en tant qu’individus. Le lieu de naissance, la position sociale, le niveau d’instruction, la culture, la personnalité et le genre rendent unique chaque individu.

Par : Carol Allain, M.Sc, M.Éd, auteur et conférencier international

La classification des générations

J’en conviens d’emblée, le prisme1 générationnel a ses limites, mais la classification des générations est une construction utile en cela qu’elle permet d’appréhender un sujet autrement difficile à saisir. Chaque classe d’âge, chaque sexe, chaque groupe social réagit à sa façon aux événements. Ainsi, aucune génération n’est jamais totalement homogène, même si ceux qui la composent présentent des caractéristiques similaires.

Deux phénomènes majeurs sont à l’origine du choc des générations : d’une part, un changement profond de paradigme concernant les valeurs et les croyances, né d’un glissement progressif d’une société verticale fondée sur la hiérarchie, ordonnée autour de l’Église, de l’État et de la famille, et axée sur le « nous », vers une société horizontale prônant l’individualisme, le dépassement de soi, la mobilité, et axée sur le « je ». De ce changement de paradigme découle une série de sous-phénomènes qui modifient profondément les rapports entre les individus comme la vie en société.

D’autre part, nous assistons, avec l’avènement du numérique, à une révolution comparable par son ampleur à celle qu’ont vécue les hommes et les femmes de la Renaissance avec l’arrivée de l’imprimerie. Cependant, d’un univers matériel, nous passons à un univers immatériel. De ces diverses réalités résulte un choc générationnel sans précédent.

Développer en permanence de nouvelles compétences

Pour reprendre l’expression de Zygmunt Bauman, une figure majeure de la sociologie européenne, dans la modernité « solide », la façon d’« être en société » était verticale : on parlait carrière, développement, progrès. On regardait vers le haut, encadré par des institutions, des règles et des rituels. En filigrane, il y avait l’idée qu’il existait une sorte de standard du bonheur valable pour tous, au regard duquel on souhaitait une plus grande égalité.

Aujourd’hui, la façon d’être en société est horizontale, nous vivons dans une « société liquide » : il ne s’agit plus de progresser sur une échelle, mais de déployer en permanence de nouvelles compétences dans un environnement mouvant. L’important est de se différencier, non d’être conforme. Le « nous » est désormais supplanté par un « moi » agissant, triomphant, désireux de se surpasser.

Le paradoxe des normes et des règles

Les nouvelles générations (Y et Z) constituent une masse composite, changeante mais obstinée. Depuis quelques années, elles râlent, protestent contre toute structure, toute réforme, toute contrainte… mais elles s’élèvent également contre leur absence. Étonnant paradoxe. Ce sont ces jeunes qui se ruent contre le « système » pour y ouvrir une brèche afin de clarifier les normes et les règles. Mais diffèrent-ils radicalement des générations précédentes ? Il y a en réalité beaucoup de similitudes entre les attentes des différents groupes d’âge. Peu importe la génération à laquelle nous appartenons, nous avons sensiblement les mêmes motivations. Toutefois, ces attentes se sont manifestées à des périodes différentes.

Une solution collective

La vie change, le court terme qui nous percute de plein fouet nous dicte nos pensées et bien souvent nos choix. Vivre l’instant, le moment présent… rend difficile la réflexion et oblitère souvent le passé. Pour citer Fabio Merlini dans L’époque de la performance insignifiante (Du Cerf, 2011) : « L’individu qui ne dispose que de l’actualité du présent comme régulateur de son propre système de valeurs renonce nécessairement à la fonction de la mémoire… et n’ayant d’yeux que pour l’instant, c’est-à-dire pour cette mesure réduite et fugace du temps où la passion s’allume et s’éteint. »

Personne ne peut prédire les conséquences d’un tel état de fait. Une chose est certaine, c’est que le « contre la montre », la précarité, le court terme introduisent de nouvelles façons de faire et de penser. Tout ou presque n’est que partiel, tant les « droits » autorisent tous les excès.

Nous sommes tous des « individus de droit » (comme l’a observé le sociologue allemand Ulrich Beck dans La Société du risque en 1986) appelés à chercher des solutions individuelles à des problèmes engendrés socialement. Cela dit, il n’est absolument pas sûr que des solutions individuelles à des problèmes socialement construits existent réellement. Le philosophe et psychanalyste grec Cornelius Castoriadis et le sociologue français Pierre Bourdieu l’ont répété infatigablement : s’il y a une chance de résoudre des problèmes engendrés socialement, la solution ne peut être que collective.

Pour plus d’informations et la disponibilité du conférencier Carol Allain pour votre prochain événement, veuillez nous contacter :

(𝟱𝟭𝟰) 𝟴𝟯𝟮-𝟯𝟯𝟮𝟮 | info@unissonconferences.com

𝗖𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗼𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗹’𝗨𝗻𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝘂𝘀𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲́𝘃𝗲́𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 !

Carol Allain, Récent, Vedette

Comment choisir un bon conférencier pour votre événement

Vous souhaitez organiser une conférence réussie ?  Ensuite, un détail très important est de savoir comment choisir un bon conférencier. Si les conférenciers ont la capacité de transmettre leurs messages au public, cela ne signifie pas qu’ils seront tous adaptés au type d’événement ou de sujet dont vous avez besoin. 

Par conséquent, si vous voulez engager un bon conférencier, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte. Un mauvais choix peut mettre en péril la survie de votre événement, votre crédibilité et votre image en tant qu’organisateur. Par conséquent, pour que cela ne vous arrive pas, nous vous présentons dans cet article nos meilleures recommandations pour que vous ayez le conférencier dont vous avez besoin.

Définissez les objectifs de votre événement

Dans toute planification, la première chose à faire est de définir les objectifs de votre événement. C’est important car vous saurez quel type d’intervenants potentiels conviendra le mieux à la conférence. Un conférencier motivateur est différent d’un conférencier engagé pour le lancement d’un produit. Les objectifs seront donc un premier guide pour le choix.

Pensez au public cible

Pour cette partie, vous devez vous poser les questions suivantes : quel type de public assistera à l’événement ? S’agit-il de clients, de journalistes, d’étudiants ou de partenaires ? La connaissance des participants à la conférence est également essentielle pour choisir un conférencier, car vous devez savoir quels sont leurs attentes, leurs besoins et, par conséquent, leurs intérêts en général. Par conséquent, mettez-vous à la place du participant et choisissez un conférencier capable de répondre aux attentes de l’auditoire.

Fixez un budget

Un autre détail important est de penser au coût du conférencier. Lors de la planification d’un événement, le budget doit également tenir compte de la somme que vous êtes prêt à offrir à votre conférencier. La meilleure façon de procéder est d’effectuer une analyse coûts/bénéfices en tenant compte des objectifs et du profil de l’intervenant potentiel, afin de savoir si l’investissement en vaut la peine.

Vérifier l’expérience de la conférencière

Au Québec, il existe aujourd’hui de nombreux conférenciers disponibles pour vos événements. Cependant, la plupart des publics se rendent à une conférence pour obtenir des informations supplémentaires auprès d’un expert du sujet. Par conséquent, il est idéal de choisir un conférencier au Québec ayant beaucoup d’expérience et de talent pour adresser un contenu au public, ainsi qu’une maîtrise du sujet traité.

Pensez au type de format de la conférence

Au cas où vous ne le sauriez pas, les conférenciers ont un style d’éloquence différent, ainsi qu’un format de conférence différent. Par conséquent, ce facteur influence également le choix, car il doit correspondre aux principaux objectifs de l’événement. Parmi les différents types de formats, il y a :

  • Format Keynote
  • Conférence sous forme d’interview.
  • Conférence principale.
  • La conférence avec débat.

Contacter un conférencier par vous-même ou passer par une agence de conférenciers ?

Lors de l’organisation d’une conférence, il n’est pas mauvais de bénéficier d’un soutien supplémentaire pendant le processus de planification. Avec une agence de conférenciers, le choix d’un conférencier peut être facilité, car elle offre des conseils en fonction de vos principaux objectifs et, par là, vous garantit les meilleures options pour sélectionner le conférencier qui correspond le mieux à vos attentes.  

Ainsi, si vous souhaitez qu’une agence de conférenciers vous guide dans votre démarche, Unisson Conférénce peut vous aider à faire un choix judicieux de conférenciers, formateurs ou animateurs au Québec. En outre, nous disposons également d’un large éventail d’intervenants prêts à garantir le succès de la conférence.

Pour plus d’informations, vous pouvez nous contacter au 514-832-3322 ou nous écrire à info@unissonconferences.com. Nous sommes prêts à vous aider pour tout ce dont vous avez besoin. Si vous voulez en savoir plus sur nos services, cliquez ici.

Récent, Vedette

Top 10 des commandements de Serge Beauchemin

La voie de l’entrepreneuriat n’est pas une tâche facile : la route est longue et parsemée d’obstacles, mais, au bout du compte, le jeu en vaut la chandelle. C’est pourquoi nous vous partageons les dix commandements de l’entrepreneuriat qui, selon nous, vous aiguilleront dans vos choix et vos actions. De plus, ces dix commandements sont aussi des règles de vie qui s’appliquent à tous pour faire face à toutes les situations difficiles du quotidien. Vous souhaitez réussir en affaires? Suivez ces dix commandements à la lettre.

#1. DES IDÉES, TU EN AURAS

Chaque entreprise est le fruit d’une idée qui a vu le jour. Avoir des idées c’est bien, mais ça ne suffit pas! Le succès en affaires n’est pas SEULEMENT une question d’idées. C’est surtout une question d’exécution, de réalisation et d’accomplissement. Il faut les concrétiser!

#2. VERS LE SUCCÈS, TU TE DIRIGERAS 

Toujours garder en tête que les actions et les décisions que l’on s’apprête à prendre doivent propulser l’entreprise vers l’atteinte de ses objectifs. Toujours regarder vers le haut et s’inspirer des meilleurs. 

 #3. DES SACRIFICES, TU EN FERAS 

Le succès n’arrive pas du jour au lendemain; cela prend du temps, des efforts et énormément de sacrifices, autant sur le plan professionnel (charges ingrates, heures interminables, etc.) que sur le plan personnel (équilibre travail/famille)! 

 #4. EN ÉQUIPE, TU RÉUSSIRAS 

Savoir s’entourer de gens compétents mais aussi de gens plus intelligents que soi, c’est une des clés de la réussite. On va toujours plus loin quand on s’appuie les uns sur les autres.   

#5. DU RESPECT, IL TE FAUDRA 

Le respect en affaires est une vertu ô combien importante. Respecter les points de vue et les idées des autres permet d’ouvrir son esprit et d’établir des liens plus solides avec ceux qui vous entourent. 

#6. DE PATIENCE, TU FERAS PREUVE 

Il faut apprendre à ne pas toujours précipiter les choses. Faire du temps un allié plutôt qu’une contrainte est le secret des grands stratèges. 

#7. DEVANT LE SUCCÈS, HUMBLE TU DEMEURERAS 

Se rappeler que le succès est toujours le fruit de plusieurs éléments et qu’aucune composante ne peut en revendiquer seule l’entière responsabilité. En la partageant, on devient source d’inspiration pour les autres, et comme dit le proverbe : « Quand tu montes à l’échelle, souris à tous ceux que tu dépasses, car tu croiseras les mêmes en redescendant. » 

 #8. DE LA VOLONTÉ, TU NE MANQUERAS PAS 

Ne jamais baisser les bras même dans les moments les plus difficiles. Il faut parfois toucher le fond pour prendre une impulsion et atteindre de plus hauts sommets. 

#9. SUR LE LONG TERME, TU TRAVAILLERAS 

Toujours s’assurer que les actions et les décisions du quotidien soutiennent une vision à long terme de l’entreprise. C’est la seule façon d’assurer de la cohésion et une direction claire et précise.   

#10. DE LA SAGESSE, TU ACQUERRAS 

Dans les succès comme dans les revers, il y a des leçons à tirer. Chercher à les reconnaître et à les intégrer permet d’évoluer vers un avenir plus serein et équilibré. 

Récent, Vedette

L’après COVID-19 : Repenser le monde du travail

Le coronavirus a frappé la planète entière, entraînant le ralentissement ou la fermeture d’entreprises. Que nous enseigne cette crise sanitaire ?

Intégrer les valeurs verticales et horizontales

La pandémie témoigne de la nécessité de revoir notre conception du travail. Des millions d’employés travaillent désormais de leur domicile. Cette réalité continuera à s’imposer.

Or, qui dit télétravail dit horizontalité. L’approche verticale propre à la génération silencieuse et celle des baby-boomers – hiérarchie, objectifs, résultats, performance, stratégies, devoir, long terme – devra incorporer l’approche horizontale des nouvelles générations X, Y Z – mobilité, flexibilité, réseau, équipe, collaboration, transparence, court terme.

Selon la Banque mondiale de développement, en 2020, les milléniaux et la génération Z représentent la moitié de la main-d’œuvre ; en 2030, cette proportion atteindra les trois quarts. Dans ce contexte, un bon équilibre entre les valeurs verticales et horizontales contribuera à attirer et à fidéliser les jeunes employés dans les organisations.

Apprendre à rebondir

Petites, moyennes et grandes entreprises doivent gérer les risques et parer aux imprévus. C’est la grande leçon de cette crise sanitaire.

Plus question maintenant de reporter l’élaboration d’un plan de continuité des affaires et sa mise en œuvre ! Ce plan permettra à l’entreprise de fonctionner, même en cas de désastre.

À ce propos, le gouvernement du Québec propose divers modèles pour se préparer aux situations d’urgence.

Penser solidairement

L’après-Covid-19 nous amènera plus que jamais à réfléchir à notre devenir collectif ! Tous nos gestes ont des conséquences : nos déplacements quotidiens pour nous rendre au travail, le choix de l’emplacement de notre entreprise, le mode d’organisation privilégié, les voyages d’affaires ou encore le bien-être physique et mental des employés.

Par ailleurs, nous devrons apprendre à partager nos expériences, nos connaissances, qu’elles proviennent du passé ou du présent, ainsi qu’à construire un dialogue respectueux à l’égard des générations. Nous ne devons pas oublier que le sacrifice, la loyauté et l’engagement, des valeurs issues de la génération silencieuse, ont largement contribué à façonner le monde d’aujourd’hui. La pandémie nous a rappelé à quel point ces valeurs sont essentielles.

Quatre conférences proposées

Je vous invite à faire appel à mes services, à titre de conférencier ou de formateur, avec une volonté de tabler sur la réussite collective grâce à une collaboration soutenue.

  • Le choc des générations, une histoire à partager, un dialogue à construire
  • Le recrutement et la fidélisation du personnel : comment s’adapter aux nouvelles générations
  • Communiquer pour mieux se mobiliser : du je au nous

Récent, Vedette

Le prisme générationnel a ses limites!

Le fait d’appartenir à une génération donnée ne détermine pas l’ensemble de nos attitudes, de nos valeurs, de nos comportements en tant qu’individus. Le lieu de naissance, la position sociale, le niveau d’instruction, la culture, la personnalité et le genre rendent unique chaque individu.

La classification des générations

J’en conviens d’emblée, le prisme1 générationnel a ses limites, mais la classification des générations est une construction utile en cela qu’elle permet d’appréhender un sujet autrement difficile à saisir. Chaque classe d’âge, chaque sexe, chaque groupe social réagit à sa façon aux événements. Ainsi, aucune génération n’est jamais totalement homogène, même si ceux qui la composent présentent des caractéristiques similaires.

Deux phénomènes majeurs sont à l’origine du choc des générations : d’une part, un changement profond de paradigme concernant les valeurs et les croyances, né d’un glissement progressif d’une société verticale fondée sur la hiérarchie, ordonnée autour de l’Église, de l’État et de la famille, et axée sur le « nous », vers une société horizontale prônant l’individualisme, le dépassement de soi, la mobilité, et axée sur le « je ». De ce changement de paradigme découle une série de sous-phénomènes qui modifient profondément les rapports entre les individus comme la vie en société. D’autre part, nous assistons, avec l’avènement du numérique, à une révolution comparable par son ampleur à celle qu’ont vécue les hommes et les femmes de la Renaissance avec l’arrivée de l’imprimerie. Cependant, d’un univers matériel, nous passons à un univers immatériel. De ces diverses réalités résulte un choc générationnel sans précédent.

Développer en permanence de nouvelles compétences

Pour reprendre l’expression de Zygmunt Bauman, une figure majeure de la sociologie européenne, dans la modernité « solide », la façon d’« être en société » était verticale : on parlait carrière, développement, progrès. On regardait vers le haut, encadré par des institutions, des règles et des rituels. En filigrane, il y avait l’idée qu’il existait une sorte de standard du bonheur valable pour tous, au regard duquel on souhaitait une plus grande égalité. Aujourd’hui, la façon d’être en société est horizontale, nous vivons dans une « société liquide » : il ne s’agit plus de progresser sur une échelle, mais de déployer en permanence de nouvelles compétences dans un environnement mouvant. L’important est de se différencier, non d’être conforme. Le « nous » est désormais supplanté par un « moi » agissant, triomphant, désireux de se surpasser.

Le paradoxe des normes et des règles

Les nouvelles générations (Y et Z) constituent une masse composite, changeante mais obstinée. Depuis quelques années, elles râlent, protestent contre toute structure, toute réforme, toute contrainte… mais elles s’élèvent également contre leur absence. Étonnant paradoxe. Ce sont ces jeunes qui se ruent contre le « système » pour y ouvrir une brèche afin de clarifier les normes et les règles. Mais diffèrent-ils radicalement des générations précédentes ? Il y a en réalité beaucoup de similitudes entre les attentes des différents groupes d’âge. Peu importe la génération à laquelle nous appartenons, nous avons sensiblement les mêmes motivations. Toutefois, ces attentes se sont manifestées à des périodes différentes.

Une solution collective

La vie change, le court terme qui nous percute de plein fouet nous dicte nos pensées et bien souvent nos choix. Vivre l’instant, le moment présent… rend difficile la réflexion et oblitère souvent le passé. Pour citer Fabio Merlini dans L’époque de la performance insignifiante (Du Cerf, 2011) : « L’individu qui ne dispose que de l’actualité du présent comme régulateur de son propre système de valeurs renonce nécessairement à la fonction de la mémoire… et n’ayant d’yeux que pour l’instant, c’est-à-dire pour cette mesure réduite et fugace du temps où la passion s’allume et s’éteint. »
Personne ne peut prédire les conséquences d’un tel état de fait. Une chose est certaine, c’est que le « contre la montre », la précarité, le court terme introduisent de nouvelles façons de faire et de penser. Tout ou presque n’est que partiel, tant les « droits » autorisent tous les excès.

Nous sommes tous des « individus de droit » (comme l’a observé le sociologue allemand Ulrich Beck dans La Société du risque en 1986) appelés à chercher des solutions individuelles à des problèmes engendrés socialement. Cela dit, il n’est absolument pas sûr que des solutions individuelles à des problèmes socialement construits existent réellement. Le philosophe et psychanalyste grec Cornelius Castoriadis et le sociologue français Pierre Bourdieu l’ont répété infatigablement : s’il y a une chance de résoudre des problèmes engendrés socialement, la solution ne peut être que collective.

 

Récent, Vedette